CHAMPIONNAT D'EUROPE 2011

EDF : le programme des Bleus avant l’Euro

Earvin Ngapeth de retour en Bleu (Reuters)La Ligue Nationale de Volley a communiqué le programme de l’équipe de France avant le Championnat d’Europe qui se déroulera du 10 au 18 septembre en Autriche et en République Tchèque
Le programme

31 juillet au 4 août : stage à Calais

8 au 12 août : stage à Calais

12 au 20 août : matches en Bulgarie (2 face à la Bulgarie et un contre la République tchèque) et en Pologne (2 matchs)

24 au 27 août : stage à Villeneuve d’Ascq

30 août au 1er septembre : stage à Villeneuve d’Ascq

2 au 4 septembre : Tournoi de France

2 septembre (Tourcoing, à 17h) : Turquie – Bulgarie, suivi par France – Slovénie

3 septembre (Tourcoing, à 17h) : Slovénie – Turquie, suivi par France – Bulgarie

4 septembre (Villeneuve d’Ascq, à 15h30) : Bulgarie – Slovénie, suivi par France – Turquie

5 au 7 septembre : stage à Lille

8 septembre : départ pour l’Euro

10 au 18 septembre : Championnat d’Europe en Autriche-République tchèque

Samedi 10 septembre (Innsbruck, à 15h) : France – Finlande

Dimanche 11 septembre (Innsbruck, à 15h) : France – Belgique

Lundi 12 septembre (Innsbruck à 19h) : France – Italie

La sélection française

Passeurs : Pierre Pujol, 26 ans – 165 sélections (Kielce / Pol), Benjamin Toniutti, 21 ans - 40 sél (Sète). Libéros : Jenia Grebennikov, 20 ans – 13 sél (Rennes), Jean-François Exiga, 29 ans – 91 sél (Macerata / Ita). Centraux : Gérald Hardy-Dessources, 28 ans – 102 sél (Latina / Ita), Romain Vadeleux, 28 ans – 107 sél (Rennes), José Trèfle, 31 ans – 0 sél (Sète), Franck Laffite, 22 ans – 4 sél (Montpellier). Réceptionneurs-attaquants : Julien Lyneel, 21 ans – 14 sél (Montpellier), Samuele Tuia, 24 ans – 47 sél (Kemerovo / Rus), Nicolas Maréchal, 24 ans - 63 sél (Poitiers), Earvin Ngapeth, 20 ans – 21 sél (Cuneo / Ita), Kevin Tillie, 21 ans, 0 sél (Cannes). Pointus : Antonin Rouzier, 24 ans - 102 sél (Kedzierzyn-Kozle / Pol),Marien Moreau, 27 ans - 51 sél (Sète).

C’est probablement la dernière fois que Philippe Blain s’exprime sur le sujet, et c’est depuis Sofia qu’il a décidé de le faire. Interrogé par la presse bulgare, le coach des Bleus a (une dernière fois) fait le point sur la situation du réceptionneur-attaquant. Et il n’a pas tari d’éloges sur l’ancien tourangeau

Interrogé par le site Bgvolleyball, Philippe Blain a en effet assuré que le problème survenu l’été dernier avait été résolu « correctement ». Avant d’ajouter qu’il considérait Earvin Ngapeth comme « un très bon joueur » et que « l’équipe (avait) besoin de lui ». En fin d’interview,le sélectionneur a en effet rappelé que le retour du réceptionneur-attaquant s’inscrivait dans le projet de voir la France bien figurer à l’Euro austro-tchèque.

Le sélectionneur des Bleus n’envisage pas une élimination prématurée de l’équipe de France lors de l’Euro, comme il l’a expliqué à Sport365

« Le premier objectif est d’arriver au stade des quarts de finale. Après, ce sont des matchs couperets, tout dépendra des adversaires. En 2009, on n’était pas forcément favori et on avait atteint la finale. Le niveau des équipes européennes est assez proche donc les résultats ne tiennent pas à grand-chose. »

Dans une interview à Sports.fr, le réceptionneur-attaquant des Bleus n’a pas caché ses ambitions à quelques jours de l’Euro. Extraits

A la question « pensez-vous que cette équipe peut faire aussi bien qu’à l’Euro 2009 (finaliste) ? », le jeune joueur a ainsi répondu : « J’en suis sûr à 100% ! On est capable de faire de belles choses, d’aller chercher tout ce que l’on veut. Il suffit juste qu’on soit tous dedans et tous à fond au moment où il le faudra. «

Dans un entretien à Sports.fr, le sélectionneur des Bleus s’est exprimé sur la crédibilité de l’équipe de France sur la scène européenne

« Ce groupe est déterminé à réussir. Je ne sais pas vraiment si on a besoin de retrouver une crédibilité. On a vu déjà ce qu’on avait fait au début du Championnat du monde, avant qu’Antonin Rouzier ne se blesse. Certes, certains joueurs d’expérience ont arrêté donc les gens sont dans l’attente de savoir ce qu’on va produire. Mais c’est aussi cette nouvelle responsabilité qui repose sur les épaules de mes joueurs qui les stimule pour réussir quelque chose et aller au bout de nos objectifs. »

A peine installé, déjà écarté. Guillaume Samica, promu capitaine des Bleus, après la retraite de Stéphane Antiga, ne sera pas du voyage en Autriche et en République Tchèque. Philippe Blain ne l’a en effet pas inclut dans sa liste des 14 convoqués en vue de l’Euro. Le réceptionneur-attaquant n’avait quasiment pas joué lors du mondial italien de 2010, mais la confiance que semblait lui accordé le sélectionneur laissait présager autre chose. «Il n’est pas revenu à un niveau de performance suffisant. L’emmener à l’Euro pour ensuite le laisser en tribune ne serait pas lui rendre service », a indiqué ce dernier à L’Equipe. Guillaume Samica faisait partie de l’équipe de France vice-championne d’Europe en 2009 et avait été l’un des principaux artisans de la bonne campagne française.

La liste des 14

Passeurs (2) : Pujol (cap.), Toniutti. Centraux (4) : Hardy-Dessources, Lafitte, Trèfle, Vadeleux. Pointus (2) : Rouzier, Moreau. Réceptionneurs (4) : Maréchal, J. Lyneel, Ea. Ngapeth, Tuia. Libéros : Exiga, J. Grebennikov.

.Triste équipe de France12

sept


Les Bleus n'ont pas été à la hauteur hier (DR)
Euro 2011 à Innsbruck. Belgique – France : 3-1 (31-29 en 31′, 34-36 en 39′, 25-20 en 24′, 24-26 en 27′)

Ils avaient « la tête dans le seau » ! Les Français de Philippe Blain, que l’on croyait forts mentalement après leur victoire de la veille face à la Finlande (3-1), se sont pris les baskets dans le tapis hier après-midi à Innsbruck. Bien incapables de contrarier le jeu d’un adversaire belge qui n’avait vraiment rien d’un ogre.

La France, constamment hors sujet, décevante comme jamais – hormis Jeff Exiga – est sorti la tête basse, très basse même d’un match qui fut bien loin de nous faire hurler d’admiration. Il ne faut rien se cacher, ces Bleus étaient cette fois-ci sans âme face à un adversaire qui eut l’intelligence de gérer les très nombreuses erreurs des équipiers de Pierre Pujol. Bref, les Tricolores n’ont jamais mérité la victoire face à des « Diables Rouges » qui, on peut facilement l’assurer, ne s’attendaient pas à une telle réussite, à un tel cadeau.

L’élimination dès aujourd’hui ?

Battus sans jamais être une seule seconde capables de réagir, encore moins de laisser espérer à une meilleure qualité de jeu, les vice-champions d’Europe en titre – il ne faut pas l’oublier – quitteront peut-être la compétition dès ce lundi soir s’il perdent face à l’Italie ce qui est probable et que la Belgique domine la Finlande, ce qui est très loin d’être impossible… Triste équipe de France, inconstante équipe de France qui, une fois encore – ce fut déjà le cas en 2008 à Pékin – pourrait regarder les prochains Jeux Olympiques de Londres devant la télévision.

Une équipe de France qui a bien du mal à se passer de l’expérience des anciens. Hier après-midi à Innsbruck, dans cet immense palais des sports aux trois quarts vide, preuve que la France ne fait pas recette, les ombres de Guillaume Samica, Oliver Kieffer ou Stéphane Antiga, pour ne citer qu’eux, flottaient dans les tribunes, sur le terrain…Celle de Yannick Bazin aussi d’ailleurs.
« Cette France-là est en reconstruction… », vous dira-t-on. C’est très probablement exact, cela dit être incapable de dominer la Belgique fait quand même un peu désordre. « Quelle mauvaise histoire belge !… », vous dira-t-on aussi sans rire. Avant de rendre l’antenne, Nicolas Baillou, qui commentait « l’événement » aux côtés d’Alain Fabiani pour Sport+, lança à destination de ces Belges victorieux : « Vous avez fait exploser la baraque à frites française. »

Ce fut le seul bon moment de cette rencontre, le seul sourire d’un match sans volume…

Hervé Somnard

sept


Philippe Blain est satisfait (Nicolas Deltort)
Soulagé de voir son équipe qualifiée pour les play-offs, Philippe Blain est revenu auprès de la FFVB sur ses choix tactiques face à l’Italie

« C’est bien d’être second grâce à deux victoires. C’est plus joli de passer comme ça. On aurait pu gagner 3/0. Ils nous ont sorti une grosse série de services au 1er set. Il y a des petits détails qui nous empêchent de conclure mais on a retrouvé un jeu intéressant en balles rapides par le centre, ce qui a permis de tout ouvrir, c’est positif. Contre les Italiens, on savait qu’il fallait plutôt passer par le centre. José a apporté au centre mais pas seulement car il était présent au contre et fait un sans-faute au service. Je pense que c’était le bon choix de jouer ainsi. Les Italiens ont souffert en réception. Cela dit, il faut avoir en tête que peut-être le combat n’aurait pas été de même nature si les Italiens avaient joué la 1ère place. »

France – Turquie avancé13



Dès mercredi, l'EDF se frottera aux Turcs (CEV)
Le match opposant la France à la Turquie en barrage d’accession aux quarts de finale de l’Euro 2011 mercredi à Vienne, a été avancé à 15H30 pour des impératifs télévisés, a annoncé mardi la Fédération européenne de volley (CEV).

Le match était initialement programmé à 20H10. Son horaire a été inversé avec celui du match Slovénie-Finlande, après une demande en ce sens des télévisions slovène et finlandaise, a précisé la CEV.

Pas d’excès de confiance chez le capitaine des Bleus qui se veut très prudent avant d’affronter la Turquie (aujourd’hui, 15h30), comme il l’a expliqué à la FFVB

« Avant de penser aux quarts, notre objectif, essayons d’abord de gagner mercredi face aux Turcs face auxquels on avait galéré lors du Tournoi de France. On se connaît assez maintenant (…). Prenons soins de bien étudier les Turcs, les Turcs et les Turcs ! »

Ea.Ngapeth : « Ce sera difficile de s’en remettre »

16
SEPT

Ngapeth aura été un élément-clé (DR)
Grosse déception chez le réceptionneur-attaquant des Bleus à l’issue de la rencontre. L’ancien tourangeau regrettait notamment la physionomie du premier set

« On n’a pas le droit de perdre le 1er set et ça, ce n’est pas de la faute de l’arbitre. Dans le 2e set, ils nous écrasent puis on gagne le 3e dans une bonne dynamique. Dans le 4e set, s’il n’y a pas cette faute d’arbitrage peut-être qu’on allait arracher un tie-break. Ce sera difficile de s’en remettre. Aller en demies nous aidait beaucoup pour aller aux J.O. On va beaucoup travailler pour essayer de faire mieux. On est peut-être un peu jeunes mais on avait le niveau pour aller en demi-finale, c’est dommage. »

Euro (H) : L'écart n'était pas si grand
Malgré la défaite face à la Serbie (3-1), l'équipe de France n'a pas démérité en quart de finale, jeudi. Mission accomplie pour les Bleus dans cet Euro 2011.

La mission "qualification en quarts" remplie, l'équipe de France abordait avec moins de pression son affrontement face aux Serbes. Un esprit détendu qui a permis aux hommes de Philippe Blain de faire jeu égal avec leurs adversaires le temps de deux sets. Antonin Rouzier a montré la voie en réalisant une première manche d'exception avec 10 points marqués (8/8 en attaque). Et la France a fait plus que se défendre pendant la première demi-heure de la rencontre. En tête une large partie du set, les Bleus se sont même procurés quatre balles pour conclure, avant finalement de craquer (30-32, 33').

La deuxième manche, elle, s'est avérée à sens unique. Sous l'impulsion d'un Stankovic impérial, les Serbes n'ont pas traîné pour s'adjuger le deuxième set (25-20) en 25 minutes de jeu. Pourtant encore dans le coup à 7-7, la France s'est complètement démobilisée et a encaissé quatre points de rangs, écart qui n'a pas pu être réduit.

Seulement, les Bleus ont de la ressource et l'avaient prouvé la veille lors de leur victoire sur la Turquie (3-1). Rouzier, bien suppléé par Earvin Ngapeth et Sam Tuia, s'est chargé de sonner la révolte française. A coup de services tranchants et d'attaques plein centre, les Bleus ont pris les devants rapidement (14-9) pour s'offrir deux balles de set. Une attaque avortée des Serbes a permis de maintenir le suspense (25-23, 25'). Malheureusement pour Exiga et consort, les efforts fournis dans la troisième manche se sont payés trop tôt pour pouvoir rêver d'une cinquième manche.

L'imposant Miljkovic s'est décidé à sortir sa plus belle palette de coups, suffisant pour permettre aux siens de plier le match (24-26, 25'), mettant fin par la même occasion aux rêves français de retrouver les demies. Si le résultat est certes décevant pour la France, qui a fait plus que résister face à une Serbie largement favorite, les signes d'encouragements sont nombreux pour les protégés de Philippe Blain, qui devront passer par un tournoi de pré-qualification au printemps prochain pour espérer participer aux JO de Londres